1. |
Le froid efface
05:18
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Coursé par les chiens qui gardent le trône
Je perds mon souffle, à bout de course
Errant dans une avalanche de violence
Ce soir ou jamais les tours s’écroulent
Dans le vacarme de la guerre
Je ferai plier le fer
Le froid efface tout
Mais éternel sera celui qui aura la tête du roi
Cours, cours, froide est l’arrivée
Brule, brule, pille, pille, meurt, meurt, tue, tue
Attrape de tes mains, déchire les viandes, broie leurs restes et bafoue l’interdit
Mutile, mutile, arrache, arrache, crève, crève, détruit, détruit
Ce soir leurs carcasses seront étalées sur les pavés polis par les années de souffrance
Souffle, souffle, souffle la tempête du déshonneur
Siffle, hurle, chante entre les tours la mort des seigneurs
Froide, froide, froide sont les ardeurs qui me brulent le coeur
La vengeance qui mord, est un plat qui se mange les pieds dans l’horreur
Froid, froid…
Froid seront leur corps pendus
Devant l’hôtel des dieux de l’acier
Nos plaies béantes et baveuses
Demandent à s’étancher par leur sang
Brule, brule, pille, pille, meurt, meurt, tue, tue
Attrape de tes mains, déchire les viandes, broie leurs restes et bafoue l’interdit
Mutile, mutile, arrache, arrache, crève, crève, détruit, détruit
Ce soir leurs carcasses seront étalées sur les pavés polis par les années de souffrance
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2. |
Tout s'écroule
08:38
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Que croulent les corps
Dans un torrent de larmes
Que vrombissent les mouches
Que cliquettent les armes
Que s’use la race
Des êtres serviles
À la tête haute
À l’esprit vouté
L’apocalypse gronde, les mains tremblent
On sait tous que demain
Cache de sombres destins
On sait tous, que dans le fond, tout s’écroule
On sait tous, que dans le fond, la mort rode, la vie s’écoule
L’avenir coule
Les mondes s’écroulent
Des aubes du temps
Jusqu’au prochain présent
Que croulent les corps dans un torrent de larmes
Que vrombissent les mouches
Que cliquettent les armes
Que s’use la race des êtres serviles
À la tête haute, à l’esprit vouté
Que le sol fasse
Ressurgir les guerres
Que les royaumes deviennent
De fertiles terres
Que les postures de glace
Fondent dans le sang
Que les clans barbares
Imposent leur châtiment
L’apocalypse gronde, les mains tremblent
On sait tous que demain
Cache de sombres destins
On sait tous, que dans le fond, tout s’écroule
Hurler des paroles
À la gloire des corps éclatés sur un champ de guerre
Hurler des paroles
À la gloire du sang qui gorge la terre
Hurler des paroles
À la gloire d’un nouvel âge de fer
Hurler des paroles
Pour ce qui nous reste, des balafres et un peu de lumière
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3. |
La fin de l'ère sauvage
06:11
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Mon corps meurtri, et lourd, tangue en paix et se meurt
Je sens la fin arriver, je vois couler les couleurs. La fin
Mon coeur bas ses derniers rythmes, mon esprit formule ses dernières strophes
Mon corps articule sa dernière volonté, celle de fouler, d’écraser
Ma liberté encroutée dans le sang
Mon âme emmurée dans leur cité
Affamé de vie, le fer a mordu ma chair
C’est la fin de l’ère sauvage
Je meurs d’autant de servitude
Mon corps est attaché par leur esprit civilisé
Dans les noeuds des méandres
Dévoré par les prêcheurs de l’ombre
J’ai les pensées qui divaguent
Affalé dans les décombres
Le monde moderne m’a fait tomber
Moi qui suit né dans les montagnes de l’âme
La peau tannée par les désirs ardents
Les yeux brulés par les rêves de plombs
Je file, je tombe, je meurs
C’est l’ère des couards
Qui ont annihilée la volonté
De pourfendre la mort à travers les cycles
Qui m’ont imposé leur culte hypocrite
Citation Howard :
« …Les hommes « civilisés » essaient toujours de justifier leurs exactions, pillages et massacres en déclarant qu’ils agissent dans l’intérêt de l’art, du progrès et de la culture. Que ce simple constat vous surprenne m’étonne et me surprend. Ceux qui se targuent d’appartenir à une civilisation supérieure ont toujours déguisé leur rapacité avec de tels arguments… »
Dans les noeuds des méandre
J’immerge à la surface d’une mer déchainée
J’écrase, de mes jambes noueuses
Les bourrasques, leur chaines, les claques, je renaît
Les montagnes se déplacent
Leur tours parfaites et leur prisons de verres
Au plus j’avance, je fuie
Vers les territoires hostiles
Je file, je tombe, je vie
C’est l’ère des couards qui ont annihilé la volonté
De pourfendre la mort à travers les cycles
Qui m’ont imposé leur culte hypocrite
Qui m’ont imposé leur vision du bien, du mal
Qui m’ont imposé leur prières et leur rites
Qui m’ont empêcher de fendre leur crânes de vassaux pour l’exposer sur une pique
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4. |
Noir
05:59
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Le cerveau comme un oeil ouvert
Dans ma tête danse les filaments de lumière
Savoure cet instant sans sommeil
Sans éveil, dans une parenthèse
Noir s’annonce le rituel des sens
Qui digère et recrache l’esprit
Une odeur de brulé
Des vibrations au bout des doigts
Brouillé par les abstractions spectrales
Je vois le monde à travers sa noirceur
Coupé en lamelle puis vomi
Les paysages à leur firmament
Leur courbes se désintègrent lentement
Reste leur concept dans l’oubli
Déchire mon intégrité dans un voyage astral
Mange moi la raison, soit le puissant destructeur
Prouve moi la fin des temps
Anéanti moi
Je suis le maitre de mon royaume
Marqué par le Lotus Noir
J’ai quitté le monde des hommes
Marqué par le Lotus Noir
J’erre dans les vibrations de mes cordes
Marqué par le Lotus Noir
Dans un vide anti cosmique
Marqué par le Lotus Noir
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5. |
Moelleuse et tiède
05:30
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Noyé dans vos carcasses
Chaude est votre agonie
Un fumé de décomposition
Le nez dans des organes
L’odeur de la fange et des acides
Rempli mon thorax fendu
Je dégouline dans vos excréments
Une orgie de corps à vif
La mort est moelleuse et tiède
Le dernier confort avant le reste
Après la bataille, le remède
Des grappes d’êtres empilés
Gémissants comme un orgasme
Remuant comme des vers
Dans de flasques sucs baveux
Aux services des clans, la bravoure
Se marie bien avec le néant
La mort est moelleuse et tiède
Le dernier confort avant le reste
Après la bataille, le remède
Dégradation
Altération
Extinction
Dissociation
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6. |
Toundra
08:07
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À l’aube d’une lune blanche, je peine à sentir mes pieds
Amputée par le passé, mon coeur se décharge
Loin derrière moi les années où j’ai donné
Où j’ai battu le fer et laissé ma paix au large
Loin le monde humain, son bruit et ses odeurs
Ses visages, ses désirs, ses hystéries, ses douleurs
Je m’en irai, tel un loup blessé, fatigué
Vers ma promise, la Toundra, la paix
Ne plus rien regretter, me laissé déporter
Que mes chairs et mon âme s’égarent dans la toundra
Dans mon tourment, ton crissement sous mes pas
Sonne comme une comptine qu’on raconte aux marmots malades
Moi qui ne suis jamais tombé, je me livrerai sur ton sol, à plat
Ma dernière gloire sur la vie, cette étrange balade
Sous cette lune coule les jours et s’élève le crépuscule
Ma rancoeur est éblouie par la valeur d’un ciel sans ciel
J’offre ma mort à ce sol sans vie, moi le guerrier minuscule
Sous la bienveillance des vieux géants, le repos éternel
Ne plus rien regretter, me laissé déporter
Que mes chairs et mon âme s’égarent dans la toundra
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