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La fin de l'​è​re sauvage

by Woest

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black-herve Awesome !!! Makes me think of Diapsiquir (old)... Favorite track: Moelleuse et tiède.
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1.
Coursé par les chiens qui gardent le trône Je perds mon souffle, à bout de course Errant dans une avalanche de violence Ce soir ou jamais les tours s’écroulent Dans le vacarme de la guerre Je ferai plier le fer Le froid efface tout Mais éternel sera celui qui aura la tête du roi Cours, cours, froide est l’arrivée Brule, brule, pille, pille, meurt, meurt, tue, tue Attrape de tes mains, déchire les viandes, broie leurs restes et bafoue l’interdit Mutile, mutile, arrache, arrache, crève, crève, détruit, détruit Ce soir leurs carcasses seront étalées sur les pavés polis par les années de souffrance Souffle, souffle, souffle la tempête du déshonneur Siffle, hurle, chante entre les tours la mort des seigneurs Froide, froide, froide sont les ardeurs qui me brulent le coeur La vengeance qui mord, est un plat qui se mange les pieds dans l’horreur Froid, froid… Froid seront leur corps pendus Devant l’hôtel des dieux de l’acier Nos plaies béantes et baveuses Demandent à s’étancher par leur sang Brule, brule, pille, pille, meurt, meurt, tue, tue Attrape de tes mains, déchire les viandes, broie leurs restes et bafoue l’interdit Mutile, mutile, arrache, arrache, crève, crève, détruit, détruit Ce soir leurs carcasses seront étalées sur les pavés polis par les années de souffrance
2.
Que croulent les corps Dans un torrent de larmes Que vrombissent les mouches Que cliquettent les armes Que s’use la race Des êtres serviles À la tête haute À l’esprit vouté L’apocalypse gronde, les mains tremblent On sait tous que demain Cache de sombres destins On sait tous, que dans le fond, tout s’écroule On sait tous, que dans le fond, la mort rode, la vie s’écoule L’avenir coule Les mondes s’écroulent Des aubes du temps Jusqu’au prochain présent Que croulent les corps dans un torrent de larmes Que vrombissent les mouches Que cliquettent les armes Que s’use la race des êtres serviles À la tête haute, à l’esprit vouté Que le sol fasse Ressurgir les guerres Que les royaumes deviennent De fertiles terres Que les postures de glace Fondent dans le sang Que les clans barbares Imposent leur châtiment L’apocalypse gronde, les mains tremblent On sait tous que demain Cache de sombres destins On sait tous, que dans le fond, tout s’écroule Hurler des paroles À la gloire des corps éclatés sur un champ de guerre Hurler des paroles À la gloire du sang qui gorge la terre Hurler des paroles À la gloire d’un nouvel âge de fer Hurler des paroles Pour ce qui nous reste, des balafres et un peu de lumière
3.
Mon corps meurtri, et lourd, tangue en paix et se meurt Je sens la fin arriver, je vois couler les couleurs. La fin Mon coeur bas ses derniers rythmes, mon esprit formule ses dernières strophes Mon corps articule sa dernière volonté, celle de fouler, d’écraser Ma liberté encroutée dans le sang Mon âme emmurée dans leur cité Affamé de vie, le fer a mordu ma chair C’est la fin de l’ère sauvage Je meurs d’autant de servitude Mon corps est attaché par leur esprit civilisé Dans les noeuds des méandres Dévoré par les prêcheurs de l’ombre J’ai les pensées qui divaguent Affalé dans les décombres Le monde moderne m’a fait tomber Moi qui suit né dans les montagnes de l’âme La peau tannée par les désirs ardents Les yeux brulés par les rêves de plombs Je file, je tombe, je meurs C’est l’ère des couards Qui ont annihilée la volonté De pourfendre la mort à travers les cycles Qui m’ont imposé leur culte hypocrite Citation Howard : « …Les hommes « civilisés » essaient toujours de justifier leurs exactions, pillages et massacres en déclarant qu’ils agissent dans l’intérêt de l’art, du progrès et de la culture. Que ce simple constat vous surprenne m’étonne et me surprend. Ceux qui se targuent d’appartenir à une civilisation supérieure ont toujours déguisé leur rapacité avec de tels arguments… » Dans les noeuds des méandre J’immerge à la surface d’une mer déchainée J’écrase, de mes jambes noueuses Les bourrasques, leur chaines, les claques, je renaît Les montagnes se déplacent Leur tours parfaites et leur prisons de verres Au plus j’avance, je fuie Vers les territoires hostiles Je file, je tombe, je vie C’est l’ère des couards qui ont annihilé la volonté De pourfendre la mort à travers les cycles Qui m’ont imposé leur culte hypocrite Qui m’ont imposé leur vision du bien, du mal Qui m’ont imposé leur prières et leur rites Qui m’ont empêcher de fendre leur crânes de vassaux pour l’exposer sur une pique
4.
Noir 05:59
Le cerveau comme un oeil ouvert Dans ma tête danse les filaments de lumière Savoure cet instant sans sommeil Sans éveil, dans une parenthèse Noir s’annonce le rituel des sens Qui digère et recrache l’esprit Une odeur de brulé Des vibrations au bout des doigts Brouillé par les abstractions spectrales Je vois le monde à travers sa noirceur Coupé en lamelle puis vomi Les paysages à leur firmament Leur courbes se désintègrent lentement Reste leur concept dans l’oubli Déchire mon intégrité dans un voyage astral Mange moi la raison, soit le puissant destructeur Prouve moi la fin des temps Anéanti moi Je suis le maitre de mon royaume Marqué par le Lotus Noir J’ai quitté le monde des hommes Marqué par le Lotus Noir J’erre dans les vibrations de mes cordes Marqué par le Lotus Noir Dans un vide anti cosmique Marqué par le Lotus Noir
5.
Noyé dans vos carcasses Chaude est votre agonie Un fumé de décomposition Le nez dans des organes L’odeur de la fange et des acides Rempli mon thorax fendu Je dégouline dans vos excréments Une orgie de corps à vif La mort est moelleuse et tiède Le dernier confort avant le reste Après la bataille, le remède Des grappes d’êtres empilés Gémissants comme un orgasme Remuant comme des vers Dans de flasques sucs baveux Aux services des clans, la bravoure Se marie bien avec le néant La mort est moelleuse et tiède Le dernier confort avant le reste Après la bataille, le remède Dégradation Altération Extinction Dissociation
6.
Toundra 08:07
À l’aube d’une lune blanche, je peine à sentir mes pieds Amputée par le passé, mon coeur se décharge Loin derrière moi les années où j’ai donné Où j’ai battu le fer et laissé ma paix au large Loin le monde humain, son bruit et ses odeurs Ses visages, ses désirs, ses hystéries, ses douleurs Je m’en irai, tel un loup blessé, fatigué Vers ma promise, la Toundra, la paix Ne plus rien regretter, me laissé déporter Que mes chairs et mon âme s’égarent dans la toundra Dans mon tourment, ton crissement sous mes pas Sonne comme une comptine qu’on raconte aux marmots malades Moi qui ne suis jamais tombé, je me livrerai sur ton sol, à plat Ma dernière gloire sur la vie, cette étrange balade Sous cette lune coule les jours et s’élève le crépuscule Ma rancoeur est éblouie par la valeur d’un ciel sans ciel J’offre ma mort à ce sol sans vie, moi le guerrier minuscule Sous la bienveillance des vieux géants, le repos éternel Ne plus rien regretter, me laissé déporter Que mes chairs et mon âme s’égarent dans la toundra

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“La barbarie est l'état naturel de l'humanité. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.”

Robert Ervin Howard


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released January 21, 2017

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